L'auteur n'y est pas allé de main morte pour critiquer ses semblables, à savoir les moeurs parisiennes et provinciales. Etonnée qu'en 1900, le livre ait eu autant de succès, et impressionnée que la bourgeoisie n'ait pas réussi à interdire la diffusion du livre, j'ai cherché par ailleurs les raisons de réussite de diffusion. Célestine, ballottée de place en place, exploitée économiquement et la plupart du temps perçue comme une travailleuse sexuelle à domicile, nous dresse un portrait bien noir de la bourgeoisie de cette époque. Premier film français de Luis Buñuel, Le Journal d’une femme de chambre dresse un portrait sombre d’une société plus que jamais divisée. Le journal d'une femme de chambre dénonce l'état de servitude dont sont victimes les domestiques à la Belle époque, sous fond d'affaire Dreyfus. France, Italie, 1964 Titre original : – Réalisateur : Luis Buñuel Scénario : Luis Buñuel et Jean-Claude Carrière, d’après le roman de Octave Mirbeau Acteurs : Jeanne Moreau, Georges Géret, Michel Piccoli, Françoise Lugagne Distribution : Cocinor
Babelio vous suggère En poursuivant la navigation vous en acceptez le fonctionnement La narratrice elle-même ne s'épargne pas lorsqu'elle parle de son penchant pour les canailles. ...car elle valse de place en place, de maison en maison. A force d'en voir les adaptations au cinéma, j'avais fini par penser que le Journal d'une femme de chambre ne m'apporterait, à la lecture, plus aucune surprise... quelle erreur! Notre héroïne vient de prendre une place à la campagne et profite de ses rares moments de pauses pour tenir un journal et revenir sur ses expériences passées en tant que femme de chambre. Bon avis mitigé sur ce livre. je regrette d'avoir attendu aussi longtemps pour le lire ! Une femme de chambre au 19e, séduisante et attirante, dont le parcours ne manque pas de piquant. Micro-critique de cath44. Les cookies assurent le bon fonctionnement de Babelio. J'ai quelques lectures 19ème au compteur mais là, je suis tombée de ma chaise : je n'aurais jamais cru qu'une telle liberté de propos, une telle authenticité de ton ait été publiable en 1900. Rejoignez Babelio pour découvrir vos prochaines lectures Les cookies assurent le bon fonctionnement de Babelio. Lire le journal de Célestine, c'est comme explorer un secrétaire aux cachettes nombreuses et insoupçonnées qui contient souvent des secrets inavouables. Alors ce roman m'a un peu déroutée, l'auteur y exerce une verve presque meurtrière contre la société et tout le monde en prend pour son grade. Très courtisée pour sa beauté, Célestine est une jeune femme de chambre nouvellement arrivée de Paris au service de la famille Lanlaire. Critiques sur Le journal d'une femme de chambre (111) Critiques sur Le journal d'une femme de chambre (111) En poursuivant la navigation vous en acceptez le fonctionnement Beau prétexte pour tourner au ridicule cette bourgeoisie catholique, d'en fouiller tous les vices. Buñuel explore perversions et pulsions d’une bien sombre humanité. Journal d'une femme de chambre : Benoît Jacquot est un grand cinéaste classique [critique] L'adaptation avec Léa Seydoux revient ce soir sur Arte. le texte est plutôt cru et les portraits des employeurs dépeints par la jeune femme sont ou grotesques ou pitoyables. Excusez moi du terme mais il n'y a pas d'autre mot pour la définir. Après avoir lu la magnifique critique de GWEN21 qui avait placé ce livre sur sa liste de coups de coeurs 2016, j'ai lu ce beau roman que je ne connaissais pas , si ce n'est par le biais du cinéma qui ne saurait retranscrire le style léché de Mirbeau et la construction parfaite de l'intrigue. Octave Mirbeau donne la parole à Célestine, qui évoque au fil de ses souvenirs, toutes les places qu'elle a faites depuis des années, dans les maisons les plus huppées. Tout au long du récit l'humanité nous est montrée sous son pire jour : cruauté, mensonge, antisémitisme, nationalisme. Dans «Le Journal d’une femme de chambre», Benoit Jacquot dresse aussi le portrait d’une classe bourgeoise qui se mire dans l’argenterie et les privilèges. Une société divisée. Les films à la télé du mardi 19 avril Chaque épisode est une occasion pour montrer que derrière les façades de la respectabilité bourgeoise se déroulent les pires perversions. Un bijou, un joyau, une perle... Aurai-je assez de superlatifs pour mettre à l'honneur ce grand roman social ? Après avoir terminé ce livre, j'imagine sans mal le scandale provoqué par sa publication dans les années 1900.